Surnommée « l’usine du monde », la Chine compte des millions de producteurs, grossistes, distributeurs et vendeurs au détail. Le pays est ainsi devenu incontournable pour se fournir en matières premières, mais aussi en biens manufacturés à des prix très attractifs. Cependant, pour les entreprises françaises, l’achat et l’acheminement de produits chinois sont complexes. Voici les fondamentaux pour sécuriser ses importations depuis la Chine.
Trouver le bon fournisseur en Chine
Plusieurs solutions s’offrent à une entreprise qui cherche un fournisseur :
- les plateformes de e-commerce généralistes comme Alibaba ou spécialisées dans un type de marchandises ;
- les foires et salons professionnels ;
- les agents de sourcing rémunérés à la commission et dont les services peuvent aller jusqu’à la négociation des prix et des modalités d’envoi, le contrôle qualité et la logistique.
Le contrat d’importation de produits chinois doit détailler tous les éléments de la transaction afin de limiter le risque de litiges autant que possible. Les points suivants méritent une attention toute particulière :
- la désignation des produits ;
- les quantités ;
- les prix : unitaire hors taxes, total hors taxes, total TTC ;
- la monnaie utilisée ;
- les conditions de livraison ;
- le mode de paiement ;
- l’incoterm qui définit les responsabilités opérationnelles et financières de chaque partie ;
- le montant des éventuelles pénalités.
S’entourer de professionnels pour le sourcing et l’acheminement
Avoir un représentant basé localement, qui connaît les marchés, maîtrise la langue ainsi que les pratiques, est d’ailleurs essentiel pour des imports de Chine. Il est ainsi plus facile :
- de faire visiter les locaux des fournisseurs potentiels retenus ;
- d’obtenir et comparer des devis ;
- de tester les échantillons, notamment leur conformité avec les exigences de l’acheteur et les normes françaises ou européennes ;
- d’établir le contrat et d’en vérifier minutieusement les clauses ;
- de suivre l’état de la commande et contrôler le respect des normes de production ;
- d’inspecter la commande et son conditionnement avant l’expédition.
C’est l’alternative idéale lorsque l’entreprise n’a pas la possibilité de se déplacer en Chine pour s’occuper de toutes les formalités elle-même. La communication est fluide, l’obtention d’informations est aisée.
Le transitaire s’occupe pour sa part de la gestion du transport international, incluant la partie juridique et administrative.
- Il réserve les espaces auprès des compagnies maritimes ou aériennes, des autorités douanières et portuaires ou aéroportuaires.
- Il suit l’expédition à chaque étape et en informe son client.
- Enfin, il prépare la documentation nécessaire pour éviter tout retard au moment du dédouanement en France.
Grâce à ces deux partenaires clés, l’importateur peut se concentrer sur son cœur d’activité, qu’il s’agisse de la production ou de la commercialisation des produits.